Si dernièrement une ligue professionnelle est active pour changer le système comme disait son président Arnaud Romera dans l'humanité le 18 avril dernier. Certains boxeurs ont encore les "cicatrices" de ceux qui purent diriger la boxe professionnelle pendant des décennies. Nous comptant sur l'actuelle ligue pour faire changer les chose.

Nous avons choisi d'interviewer le prochain challenger au titre national des super-welters, Frank Haroche Horta. Ce dernier parle avec ses tripes, il n'est pas tendre avec les prédécesseurs des différentes commissions professionnelles.

A 39 ans, vous allez disputer le championnat de France des super-welters face à Fouad El Massoudi. Votre dernière participation à un titre national date de 2015. Après une carrière de 14 ans, plusieurs titres nationaux et internationaux comment trouvez-vous votre motivation ?

Je dois affronter un pote, un sparring, pour un 13ème championnat de France.  On ne m’a jamais donné l’opportunité d’aller plus haut. Peut-être parce que je dérange, je ne rentre pas dans les clous comme on dit... J’ai une motivation infaillible. On m’a trop de fois volé, j’ai de quoi écrire un livre, vraiment ! Mais je me mettrai encore plus de gens à dos... 

Je suppose qu’après 14 ans de carrière chez les professionnels vous avez énormément de souvenirs, si il fallait en choisir trois ?

Les souvenirs, j’en ai beaucoup, plus de mauvais que de bons malheureusement... Mon meilleur souvenir est d’avoir mis la gueule en 3 exemplaires à Andy Lee... Après ça, je croyais voir ma vie changer, mais rien de tout ça ! Le problème en France est que nous sommes inconsidérés malheureusement... Champion de ton pays ?, mais en fait tu n’es rien...

En dehors de votre carrière de boxeur professionnel, que faites-vous ?

Je suis marié et père de 2 magnifiques enfants et ça, ça n’a pas de prix ! Je suis fonctionnaire territorial depuis décembre 2000... Je sais d’où je viens, je sais où je vais... Bientôt la retraite, mais pas encore... Il me reste quelques combats encore... Je l’espère...