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Date de création : 16.12.2013
Dernière mise à jour : 02.03.2021
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Les pleurs de Fabrice BENICHOU...

Publié le 02/01/2014 à 02:06 par infosboxe
Les pleurs de Fabrice BENICHOU...

REDIFFUSION : Les pleurs de Fabrice BENICHOU Nous avons récemment évoqué cette fameuse soirée du Palais Omnisports de Bercy le 18 octobre 1990, au cours de laquelle furent battus les records d’affluence. En effet, ce sont exactement 15128 spectateurs qui s’étaient déplacés pour assister à un exceptionnel combat entre les Américains NUNN et CURRY (nous leur avons consacré un précédent article) mais également à la tentative de Fabrice BENICHOU qui tentait de redevenir champion du monde WBA des super-coq contre le tenant du titre le Colombien MENDOZA. Fidèle à sa légende qui est de livrer un corps à corps durant tout le combat, de harceler l’adversaire dans un style pas toujours académique, Fabrice BENICHOU rivalisait jusqu’au terme du combat avec MENDOZA mais à l’arrivée, il était déclaré battu de peu aux points puisque deux juges sur trois accordaient la victoire au Colombien. Pour la première fois depuis longtemps, on a vu Fabrice BENICHOU craquer dans les vestiaires. Devant les journalistes venus l‘interroger (nous en faisions partie), BENICHOU fut vraiment pathétique. Il ne laissa personne indifférent autour de lui tant son discours était empreint de beaucoup d’ émotion. Il avait beau être consolé par son épouse, une des trois juges, les frères ACARIES et son père, rien n’y faisait. Fabrice BENICHOU était complètement découragé. Il parlait beaucoup plus d’abandonner la boxe que de repartir au combat. Fabrice craquait littéralement et c’en était fini du gars qui aimait provoquer et qui jouait le rôle du hâbleur. Pour ce combat, il avait changé son look, avec des cheveux mi-longs rejetés en arrière. Le moment était empreint de beaucoup d’émotion. « Je ne peux plus continuer comme çà. J’en ai marre de m’entrainer, de mener une vie de moine et de suivre un régime diététique. J’en ai marre de la boxe. J’avais gagné. Le pointage des juges était trop amateur. C’est un monde pourri. Je raccroche. j’ai deux gosses et il me faut leur bâtir un avenir ». Fabrice BENICHOU parlait alors d’un autre métier, celui de lever des caisses à Rungis. Un métier certes rude mais pas aussi ingrat que la boxe. Fabrice BENICHOU était vraiment inconsolable. Il avait beau avoir été applaudi par le public qui reconnaissait son immense courage, cela ne pouvait atténuer son immense déception.

Lionel HERBET