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RechercherDerniers commentairesmoi j ai eu une photo dédicacée par mr villemain robert on me l'a donné je l ai encadré pour moi un très grand
Par Anonyme, le 13.09.2025
bonjour , étant un grand passionné de boxe anglaise , j'allée très souvent le voir s'antrainer a la salle acar
Par GRUCHY jean-pierre, le 26.07.2025
josé jover était mon oncle et frère de mon père ..
c'était un oncle formidable et son départ a créé un vide
Par Anonyme, le 10.04.2025
très bel article. merci. myriam fille de mr andré clerc.
Par Anonyme, le 19.03.2025
ages de pascal
Par Anonyme, le 01.03.2025
Date de création : 16.12.2013
Dernière mise à jour :
02.03.2021
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Notre ami Jean Michel Rouet grand connaisseur de la boxe, assistait le 14 juin 1991 à Reims, au combat qui opposait Daniel Londas à Jacobin Yoma. Soit deux pugilistes français qui s’affrontaient pour le titre européen des super-plumes. Le tenant du titre se produisait à domicile mais Daniel Londas avait alors 37 ans et on sait qu’à cet âge, il ne faut pas espérer de miracle. Son challenger était aussi Français, originaire de la lointaine Guyane Jacobin Yoma, beaucoup plus jeune (25 ans). Yoma était persuadé qu’il allait s’imposer et il pensait déjà à la bourse qu’il allait toucher quand il défendrait son titre européen. Ce combat entre Londas et Yoma devait non seulement aller au terme des douze reprises mais c’est le vétéran Londas qui se voyait logiquement déclarer vainqueur par les juges dont faisait partie le Picard André Ducrocq. Dans son vestiaire, Yoma ne cachait pas l’admiration qu’il avait pour Londas. « C’est un grand champion et un grand technicien ». Le professeur de Yoma, Jacques Chinon regrettait que son poulain se soit fait « endormir » par Londas. La victoire de Daniel Londas était donc incontestable. Jean Michel Rouet écrivait alors dans l’Equipe « A 37 ans, Londas est devenu un meilleur boxeur qu’à 25 ans. Dans un sport aussi cruel, impitoyable, son exemple est autant inouï que marginal, édifiant qu’exemplaire ». Il faut savoir que Daniel Londas avait échoué à quatre reprises de 1982 à 1987 pour la conquête du titre européen. Jean-Michel Rouet mettait sur le compte de la parfaite hygiène de vie la longévité de Daniel Londas qui, à près de 40 ans, n’avait jamais été aussi proche d’un titre mondial. De son côté, Jacques Chinon l’entraineur de Yoma et qui avant de se fixer en Guyane, avait effectué toute sa carrière en Métropole, se montrait assez dur avec le monde de la boxe et notamment les entraineurs. « A chaque fois que je reviens, je m’aperçois que les boxeurs n’ont pas progressé et les entraineurs évolué. A l’entrainement, je vois trop de lacunes, les mêmes qu’à mon époque. La mentalité a changé et il y a trop de combats déséquilibrés. Il faudrait que le Fédération ouvre les yeux ».
Lionel Herbet