Thèmes

aimer amis argent article belle bonne boxe bretagne cadres chat chevaux chez

Rechercher
Derniers commentaires

moi j ai eu une photo dédicacée par mr villemain robert on me l'a donné je l ai encadré pour moi un très grand
Par Anonyme, le 13.09.2025

bonjour , étant un grand passionné de boxe anglaise , j'allée très souvent le voir s'antrainer a la salle acar
Par GRUCHY jean-pierre, le 26.07.2025

josé jover était mon oncle et frère de mon père .. c'était un oncle formidable et son départ a créé un vide
Par Anonyme, le 10.04.2025

très bel article. merci. myriam fille de mr andré clerc.
Par Anonyme, le 19.03.2025

ages de pascal
Par Anonyme, le 01.03.2025

Voir plus

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "infosboxe" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 16.12.2013
Dernière mise à jour : 02.03.2021
519 articles


Articles les plus lus

· 3 avril 1992 : GHEZOULI volé devant MOSCATO
· L’extraordinaire histoire de Yacine KINGBO
· Jean MOLINA « Pour moi, la Boxe est morte »
· Brahim ASLOUM :« Que la Fédération française organise ses...
· LES ANNEES 1980 - Jean-Maurice CHANET, le boxeur forain

· Robert VILLEMAIN un grand champion qui méritait d'être...
· Anaclet Wamba, le champion de la discrétion
· Laid DOUADI impressionnant
· Le jour où Laurent BOUDOUANI a raccroché les gants
· 5 octobre 1993 : Le jour de gloire de Bernard Razzano
· Loucif Hamani boxait à la perfection
· Nacer Bouhanni a le sang chaud
· Décembre 1994 : Christophe TIOZZO- COURREGES , le divorce
· Hocine TAFER l’emporte malgré une main cassée
· Laurent Boudouani est-il le plus grand ?

Voir plus 

16 mars 1979 Gilbert COHEN : le risque et l’argent

Publié le 10/07/2014 à 14:35 par infosboxe
16 mars 1979  Gilbert COHEN : le risque et l’argent

Précédemment nous avons eu l’occasion d’évoquer le problème de l’argent touché par les boxeurs. Les boxeurs vivent-ils de leur sport, avions nous interrogé le lecteur ? Non pour la plupart mais il arrive parfois qu’un boxeur « touche » le gros lot en disputant un combat extraordinaire. Tel fut le cas de Gilbert COHEN (rien à voir avec Robert COHEN qui fut champion du monde des poids coq). A la fin de l’année 1978, Gilbert COHEN dont le manager était Jean Bretonnel, était devenu à la surprise générale, champion d’Europe des super-welters. Titre qu’il était allé remporter à l’étranger à Londres face au Britannique Jimmy Batten. Gilbert Cohen aimait se produire sur les rings étrangers et du reste, les quatre combats disputés hors de France, s’étaient transformés en autant de victoires. Cinq mois après être devenu champion d’Europe, il lui fallut défendre sa couronne européenne. Parfaitement dirigé par M. Jean, Gilbert Cohen se vit proposer deux options. Soit il allait en Hollande se mesurer à un adversaire qu’il aurait sûrement battu. Soit il allait défier le redoutable Marjan Benes dans son fief à Banjaluka en Bosnie. Ce Benes dont l’ancien champion de France Alain Ruocco disait « qu’il était un assassin ». Ruocco savait ce dont il parlait puisqu’il avait rencontré quelques années auparavant Benes. « Dans toute ma carrière, je n’ai jamais rencontré un type aussi dur et difficile. Ce type m’a assassiné et défiguré ». Gilbert Cohen n’était pourtant pas obligé de rencontrer Benes qui n’était pas son challenger officiel. Mais ce qui a fait pencher la décision de Cohen d’aller en Bosnie, c’était tout simplement l’argent. M. Jean avait tenu ce langage à son boxeur : « Ou vous prenez beaucoup de risques en allant affronter Benes en Yougoslavie avec la certitude de toucher une belle bourse ou vous allez en Hollande rencontrer un adversaire à votre main mais pour trois fois moins d’argent ». Gilbert Cohen n’a pas hésité. La bourse proposée au tenant du titre était pour l’époque mirobolante : 250.000 F. Enorme pour un Français. Gilbert Cohen n’hésita pas mais bien sûr, il ne fit pas long feu sur le ring . Battu en trois rounds, l’élève de Jean Bretonnel put ainsi s’acheter un bar restaurant dans la rue Marcadet à Paris. « La boxe lui aura donc permis d’assurer un avenir confortable d’autant que sur un ring, il n’a jamais volé le public », soulignait Louis Tomasini, le journaliste de l’Equipe. Gilbert Cohen dont la carrière avait été remarquable (20 victoires et trois défaites) pouvait dès lors se retirer avec la conscience tranquille. Au soir de cette défaite de Gilbert Cohen qui fut champion d’Europe sans jamais avoir été champion de France, la France ne possédait plus de champion d’Europe. Comme en 1964 lorsque dans la même soirée à Roland Garros, Roger Menetrey et Jean-Claude Bouttier s’étaient inclinés et avaient perdu leur couronne.

Lionel HERBET

Commentaires (6)

Delorme le 10/07/2014
Cher Lionel,
Petit rectificatif, la soirée de Rolland Garros, ou, Roger MÉNÉTREY et J.Claude Bouttier, perdirent leurs titres, eût lieu, le 27 mai 1974 et oui, ce soir là, je boxais en levé de rideau, Amicalement,
Dominique Delorme


Jérôme Fouache le 10/07/2014
Je vais changer la date, merci.


cotiniaux le 27/02/2015
Je me souviens très bien de ce boxeur, en effet celà me rappelle un sacré souvenir car j'ai fait l'ouverture à Rennes quand Gilbert Cohen avait largement été battu aux points par le Malouin Claude Martin qui envoya même Gilbert à terre dès la première reprise, et le Breton gagna tous les rounds. Humiliés, Cohen et Bretonnel ne vinrent même pas au repas d'après combat dans un bon resto près de la gare. Il y avait eu 2 800 spectateurs payants qui avaient laissés 110 000 francs de recettes guichet pour cette belle soirée où Jean Baptiste Piedvache était venu nous saluer dans les vestiaires


Anonyme le 21/02/2020
J'ai vu aussi le combat martin narraiter pas de s'accrocher à cohen ils fuyait le combat.


Anonyme le 21/02/2020
De Sylvain hagege


Cauville le 02/04/2020
Erreur dans la dernière phrase pour l'année.


Ecrire un commentaire